CHAPITRE IV : Torino
Nous avions raisons, c’était bien une ville.
A l’entrer il était inscrit « bienvenu à TORINO, la ville de l’après guerre ». L’endroit avait l’air sympas, la première baraque était une ancienne maison reconvertie en ‘saloon’.
Nous étions heureux d’avoir trouver un coin où il y avait de le vie.
Stan me tapa un coup dans le dos me dit :
« Aller viens, on va au bar.
– Ouai. ».
Au fond du saloon un groupe de blues rock jouait un villeux morceau de Jimmy Hendrix, un excellent guitariste américain des années 60-70, que mon père écoutait souvent, il l’avait hérité de son arrière grand père, et depuis il le garde précieusement…
Sur la droite il y avait le bar, au milieu et à gauche se trouvaient des tables, les murs étaient tapissés de posters d’anciennes publicités.
Arrivé au bar, le barman s’approcha de nous :
« Que puis-je pour vous étranger ?
– des renseignements.
– bien sur ! Vous savez c’est rare de voir de nouvelles têtes dans le coin.
– parlez moi de la ville.
– ici, vous êtes dans le lieu principal de Torino et moi c’est Jones, le patron. Dans la rue à gauche, vous trouverez l’épicerie du village, c’est le vieux Bob qui la tien et plus loin il y a le bazar, un four tout, la boutique est à Banzi. Dans celle de droite il y a L’entrecôte, le seul resto du coin, c’est simple mais c’est pas mauvais pour autan, leurs spécialités c’est ‘le cafard en sauce’. Pour finir, dans la rue derrière se trouve l’armurerie dirigée par Dickens et le bureau du Marshal Stones. D’ailleurs vous devriez aller le voir, histoire de !!!
Ah ! Deux secondes, on m’appel
– ok ».
Le groupe venait juste de cesser de jouer, lorsqu’un homme vêtu de noir avec un chapeau style cow-boy se mit à jouer sur le vieux piano du fond. Un silence saisi la salle jusqu’à la fin du morceau. Le patron revint :
« Bon qu’est-ce que je vous sers ?
– mais on n’a pas de quoi payé.
- aller cette foie, c’est la maison qui paie. Je suis content d’voir de nouvelles têtes, de plus vous m’avez l’air sympas…et si jamais j’ai besoin de vous, vous aurez comme un petite dette.
– bon ok, alors, deux… tien, deux bibine, on va essayer. Mais j’y pense on paie avec quoi ici ?
– bah, avec des capsules naturellement !
– ah… mais bien sur… on le savait… un Stan, c’était pour rire. Dis-je avec un air sur de moi…
– je savais bien, vous penser, c’est la seule monnaie du wasteland.
– c’était qui le type au piano ?
– le type comme vous dite, c’est le Marshal Stones. Certainement le gars le plus respecté de la ville.
– merci, on y va, à plus. Et encore merci pour le verre !
– oh, de rien. »